Contact

Publié le par Spock


Un acte de foi à l'écoute de l'infini

 

Ellie Arroway est astronome. Elle scrute le ciel en espérant trouver un signal qui témoigne de l’existence d’intelligences dans l’univers. Or, découvrir de tels signaux est aussi difficile que d’essayer de retrouver un nouveau-né perdu au milieu d’une ville en se repérant à son babillage !

Nonobstant le fait qu’il est impossible de savoir dans quelle direction chercher, il faut parvenir à dissocier les sons qui possèdent une signification des bruits parasites. Pour cela, on utilise une méthode d’élimination progressive par association de signifiants : tout bruit qui ne peut être associé à une activité connue est considéré comme dénué de sens et donc parasite.

En astrophysique, on procède de la même manière à la nuance près que les astronomes ne recherchent pas à associer des activités humaines à des sons, mais un signifiant mathématique à un signal : tout signal qui possédera un caractère non aléatoire, ordonné arithmétiquement et itératif sera considéré comme le produit d’une activité intelligente, en d’autres termes l’expression de la volonté d’êtres pensants de communiquer.

Pour trouver notre nourrisson, toute la difficulté réside dans le fait que les bruits à filtrer peuvent ne pas contenir une information cohérente tout en étant le reflet d’activités humaines qui, elles, possèdent une signification. De fait, si l’on s’arrête à ne rechercher dans l’espace que les signaux qui sont des messages lancés comme des bouteilles à la mer sans se préoccuper de ceux qui pourraient être le reflet d’activités intelligentes l’on risque de passer à côté de ce que l’on recherche.

Mais, encore faut-il pour pouvoir étendre l’analyse à de tels signaux savoir ce qu’ils sont. Or, certains « bruits » en provenance du cosmos sont peut-être le résultat d’activités extraterrestres qu’il nous est impossible d’identifier. Les astrophysiciens pensaient ainsi à une époque que les pulsars pouvaient être le produit de civilisations très avancées qu’elles auraient créé à dessein ou qu’elles utiliseraient comme des outils. Ce que l’observation ne peut nous apprendre, les théories astrophysiques nous l’ont depuis révélé. Les pulsars sont des étoiles à neutrons en rotation rapide, nées d’étoiles massives transformées en supernova.

Toutefois, pour simplifier le problème, l’on admet que s’il existe d’autres formes de vie intelligentes dans l’univers, celles-ci reproduiront notre démarche de pensée et, désireuses d’entrer en contact, enverrons des messages structurés à notre destination.

En découvrant une suite de nombres premiers dans un signal radio en provenance du système de Véga ou étoile de la Lyre, Ellie sait qu’elle a enfin trouvé ce qu’elle cherchait depuis des années. Suit un autre signal qui contient la retransmission des jeux olympiques de 1936. Des milliers de pages de données sont cachées dans l’émission, mais le message est incompréhensible sans abécédaire. Il faut l’intervention providentielle d’une source mystérieuse pour en révéler la clé de codage. Une fois déchiffré, le message révèle les plans d’une machine.

À quoi sert-elle ? Personne ne le sait et cela inquiète les sphères du pouvoir de par le danger potentiel qu’elle représente, surtout lorsque l’on sait que ses plans sont contenus dans le signal radio d’un discours d’Adolf Hitler ! Pour autant, les intelligences qui ont envoyé ce signal pourraient se poser les mêmes questions à l’égard de son émetteur… Mais à savoir si celui-ci a su vaincre les démons qui l’animaient à l’époque de cette retransmission pendant la durée mise par le signal pour leur parvenir est une chose dont ils se réservent le droit de juger par eux-mêmes.

Ellie croit dans le caractère pacifique des intentions des intelligences extraterrestres. Pour elle, seul compte le fait que le message témoigne de la présence d’une forme de vie pensante dans l’univers. La nature des images servant de support à cette communication n’est que secondaire. Le fait est que ce soit la première émission télévisée à avoir quitté la Terre en destination des étoiles et donc logiquement la première à en avoir été captée.

Selon elle, la machine constitue une invitation à établir le contact. Bien que sa technologie soit hors de portée de la compréhension de la science, les scientifiques abondent dans ce sens en suggérant qu’il pourrait s’agir d’un moyen de voyager à travers l’univers en empruntant des « trous de ver ».

Leur existence est inférée par la théorie d’unification de la relativité générale et de la mécanique quantique en une théorie dite de gravité quantique. Cependant, leurs dimensions seraient de l’ordre de 10-33 centimètres, ce qui correspond au mur de Planck, et leur durée de vie de 10-43 secondes. Des mesures bien trop petites pour envisager les déplacements mis en scène dans le film.

La théorie suppose que les « trous de vers » permettent de voyager non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps. En fonction de la direction choisie, le voyageur pourrait soit aller vers le futur, soit remonter le cours du temps, cela parce que au niveau de description infinitésimale de la réalité où s’exerceraient les lois de la gravité quantique, la distinction séquentielle entre passé, présent et futur n’existerait plus. Le temps lui-même cesserait d’exister et l’espace ressemblerait à un immense magma où toute différenciation pourrait revêtir les traits d’un univers.

L’envoi des plans de la machine peut sembler constituer un test en soi, car pour la construire et conséquemment la faire fonctionner, il faut au minimum comprendre les mathématiques qui la sous-tendent, preuve que l’espèce qui y parvient possède la maturité intellectuelle requise pour établir le contact.

Mais, quel que soit son degré d’intelligence – et la capacité à voyager dans l’univers quasi instantanément constitue un critère élitiste en la matière –, nul ne peut connaître la nature de ceux auxquels il s’adresse à une aussi longue distance et qui plus est au travers d’un message radio. Si construire la machine constitue un test, sa réussite ne garantit en rien que le postulant soit apte à coexister avec d’autres intelligences à l’échelle de l’univers. On peut prendre pour exemple à cet égard la compréhension de la relativité qui a débouché sur la fabrication de la bombe atomique et se baser sur le fait qu’elle fut le résultat d’un travail scientifique entrepris à des fins militaires pour juger du fait que, au-delà de permettre la construction de la machine, la compréhension de la mécanique quantique n’informe en rien sur les intentions de l’homme et sur l’agressivité de sa nature.

Postuler que le degré d’imbrication de la science au cœur de la société détermine le besoin de l’homme de rencontrer d’autres humanités stellaires est un raisonnement incomplet. Certes, les espèces qui construisent la machine démontrent par là même qu’elles ont franchi les étapes supposées nécessaires de l’évolution de la pensée et qu’elles ont réussi, tout du moins sur ce projet précis, à s’entendre entre leurs membres pour mettre en commun leurs ressources et leurs compétences. Mais, même si lesdites étapes sont par pure hypothèse « commune » à toutes les formes de vies intelligentes, leur franchissement ne possède aucune signification absolue quant à leur inscription dans un destin cosmique par ailleurs lui aussi purement conjecturel.

On peut aussi gratuitement avancer que c’est le sentiment de solitude existentielle de l’espèce humaine qui la pousse à chercher la présence d’une vie intelligente dans l’univers. Mais, ce n’est là que le sentiment d’une minorité, qui plus est éclairée. La majorité est encore embourbée dans la préoccupation de son sort terrestre et comme le démontrent les guerres qui ensanglantent la planète incapable de vivre en paix avec ses propres semblables. L’esprit humain est encore englué dans l’obscurantisme religieux qui, en lui faisant croire dans la transcendance de l’âme et de son hypothétique créateur, nourrit des antagonismes artificiels et illusoires à l’égard de ceux qui ne partagent pas sa vision.

Cela ne remet pas en cause notre situation au sein du cosmos. L’extraterrestre que rencontre Ellie dans le système de Véga lui avoue que de tous les faits marquants que les siens ont noté dans leurs contacts avec d’autres intelligences, c’est la présence de l’autre qui confère un sens à l’existence d’un être conscient au sein de l’infini du cosmos : « La seule réponse à l'insignifiance de l'Homme, c'est l'existence de l'Autre ».

Ce n’est pas un hasard si Ellie a perdu ses parents très jeune. Le sentiment de solitude qui la tenaille est au centre de sa vocation d’astronome. En voulant entrer en contact avec d’autres êtres intelligents dans l’univers, elle s’acharne à sa façon à vaincre l’absurdité de la mort qui transpire dans l’indifférence des vivants à l’égard de leurs semblables. C’est contre cette indifférence, contre l’incrédulité à l’encontre du programme SETI, qu’elle se bat. Et dans le sens où la communication est le nœud central du rapport entre les êtres, la construction de la machine a une signification liée à la compréhension de l’autre : elle abolit la distance cognitive qui nous en sépare. Or, parce que sur le plan physique cette « distance » se trouve réduite non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps, le mode de voyage spatial par « trous de vers » apparaît comme un symbole qui révèle le caractère illusoire de sa nature comme produit du repli de chacun sur soi.

La science est donc loin de constituer le seul critère sur lequel s’appuie le raisonnement qui conduit une espèce intelligente à apprécier l’aptitude d’autres formes de vie pensantes à entrer en communication. D’ailleurs le véritable test ne réside pas dans la construction de la machine, ni dans le contact du troisième type, mais dans la manière dont l’humanité va juger de cet évènement et celle-ci se révèle particulièrement significative.

Si pour Ellie le contact a bien lieu, si elle est persuadée de s’être déplacée dans le système de Véga pour y rencontrer une autre intelligence, elle ne peut cependant en apporter la preuve. Son « absence », pour ne pas dire son voyage, n’aura duré que quelques minutes, juste le temps pour la sphère au centre de la machine d’accomplir sa chute dans l’océan. De plus la caméra dont on avait pris soin de l’équiper n’a enregistré que des parasites. Dès lors, le monde conclu au subterfuge et Ellie est jugée pour être celle qui aurait orchestré cette vaste mise en scène.

Cependant, à travers son procès ce sont les sciences dites « exactes » qui sont jugées. Ces disciplines s’appuient sur les mathématiques pour déchiffrer le réel mais sans toutefois pouvoir toujours apporter des preuves empiriques des modèles qu'elle défend. En effet, si les mathématiques sont une science exacte, les hommes qui les manipulent sont des êtres imprécis qui utilisent une logique floue et sont capables de réagir de façon totalement imprévisible, bref d'une manière non scientifique !

Si l'homme était doté d’un discernement suffisamment vaste pour saisir l'univers en une seule pensée peut-être pourrait-il traduire celle-ci sous une forme mathématique en un seul trait, sans retouche ni correction. Toutefois pour que cela fut possible, il ne faudrait pas seulement que notre esprit soit capable d’une telle intuition, les instruments intellectuels dont nous disposons devraient encore être à même de nous permettre de construire le modèle conceptuel idoine. Or, tout est relatif !

Newton avait raison dans les limites à l’intérieur desquelles s’applique la gravitation, au-delà la théorie de la relativité générale d'Einstein prend le relais et se voit à son tour substituée par la mécanique quantique qui décrit les phénomènes subatomiques, domaine où la relativité générale cesse d'être valide. Et pourtant, nul scientifique ne critiquera l’efficacité des équations de Newton, la perfection mathématique du modèle d'Einstein et la profondeur de vue de la théorie quantique.

Certes, la science parviendra tôt ou tard à unifier la relativité et la mécanique quantique en une seule équation, mais pour autant le seul usage des mathématiques ne nous donne pas la solution pour comprendre l'univers. À quoi pouvons-nous alors nous raccrocher ? À l’intuition ? À la foi ? Tout est relatif et en premier lieu la pensée de l’homme. Faut-il chercher au-delà, dans un absolu qui n’est pas susceptible d’erreur ?

Lorsque la machine fut achevée et qu’il fut question du choix de la personne qui effectuerait le « voyage », d’aucuns furent d’avis que le critère essentiel de la sélection devait être l’adhésion à la foi, ce qu’Ellie jugeait stupide bien qu’elle dû s’y concilier. Lorsque la question de savoir si elle croit en Dieu revient à son procès, elle se montre désarçonnée. Avouer son athéisme lui fait l’effet d’une confession devant un tribunal de l’inquisition ! La religion est-elle à ce point aussi pure et sage qu’elle puisse se permettre de juger en toute légitimité ?

L'histoire des religions est gangrenée par la violence. La religion fut plus souvent le facteur de sanglants conflits fratricides qu'elle n’est le ciment de la cohésion pacifique entre les hommes, cela parce qu’elle les divisa par arbitraire et aveuglement en obédiences antagoniques. Envoyer un croyant à la rencontre d'extraterrestres dont le degré de discernement est tel que leurs esprits sont très certainement débarrassés du biais de la pensée religieuse est contradictoire. S'il faut au représentant de l'humanité maîtriser les mathématiques, comme le défend Ellie, ce n'est pas parce qu’elles sont un langage universel, mais parce qu'elles constituent la meilleure interface possible pour une communication émotionnellement neutre et donc rationnellement efficace.

On a tendance à opposer la science à la religion, mais en réalité toutes deux sont soutenues par la foi. En l’occurrence, c’est faire un acte de foi que de croire dans l’existence d’autres formes de vie intelligentes dans l’univers et de penser que celles-ci ont les moyens d’établir un contact avec nous. Pour scientifique qu’elle soit, la quête d’Ellie n’en constitue pas moins un acte de foi qui repose sur la croyance que l’homme peut comprendre l’univers et être en retour compris de lui.

La science nous a permis de comprendre que l’homme n’était pas au centre de la « création », il nous reste encore à appréhender l’idée que la Terre n’est pas le seul sanctuaire de la vie dans l’univers et à admettre qu’il peut exister des intelligences plus éveillées dont la pensée n’est pas viciée par la croyance dans une hypothétique transcendance de l’âme sur le corps, du divin sur la matière. Croire en l’existence d’une vie extraterrestre, c’est avoir foi dans le fait que notre existence n’est pas le fruit d’un hasard aveugle, sans toutefois que l’univers soit bâti pour et à destination des êtres intelligents dont l’évolution n’est pas le produit d’un déterminisme anthropomorphique.

La foi n’est pas incompatible avec l’approche scientifique de la compréhension du réel pour autant qu’elle est débarrassée de sa dimension religieuse et qu’elle ne conserve que le principe moteur qui en fait un « acte de pensée par conviction ». Bien sûr, cette conviction ne doit pas non plus être dogmatique, forme dans laquelle toute intuition spirituelle (au sens de produit de l’intellect et non d’une quelconque source d’inspiration transcendante) tend à se dégrader dès lors qu’elle revêt un caractère religieux.

La perversion intrinsèque et non accidentelle de la religion réside en ce que le postulat indémontrable de l’existence d’un être transcendant contient en lui l’idée que de par la nature absolue de ses qualités – sa « grandeur » dans certaines religions –, il ne peut pas ne pas avoir raison et doit donc détenir la vérité, vérité qui par voie de conséquence ne saurait être niée sous peine de le nier Lui.

La science ne possède, ni ne revendique le savoir infuse. Elle doit son efficacité à sa capacité de se remettre en question, aptitude qu’elle doit particulièrement mettre en oeuvre lorsqu’elle explore des domaines aussi « conditionnels » que l’étude de la nature du réel à l’échelle quantique. Ainsi, la théorie des cordes constitue-t-elle une avancée considérable dans la compréhension de l’univers. Or, de par la nature même des objets sur lesquelles elle porte ses développements conceptuels ne peuvent eux aussi recevoir de preuve. Pour autant, la science ne lui accorde pas une foi aveugle et ne l’érige pas en dogme.

De plus, une différence fondamentale sépare l’hypothèse de l’existence des univers branes de celle d’un être divin. Dans un cas, il s’agit de tenter de comprendre la nature de la matière et l’origine du réel, dans l’autre il s’agit d’accepter le fait que les choses sont telles par la volonté d’un être tout aussi hypothétique, mais dont la transcendance est miraculeusement compatible avec la matière alors que par essence elle lui est dichotomique !

La différence entre la religion et la science, c’est que la première cause la stagnation de l’esprit alors que la seconde fait progresser la pensée. Pour autant, il serait stupide de se priver d’un mécanisme, l’acte de foi, qui correctement utilisé peut se révéler plus efficace qu’une analyse rationnelle fine, par nature trop complexe en regard de la masse considérable de donnée qu’elle doit traiter. L’acte de foi permet en ce sens d’effectuer des raccourcis dans la réflexion, de guider l’intuition pour atteindre sa cible par-delà les difficultés de la complexité mathématique pure.

Lorsque les astronomes du SETI traduisent le message cosmique et découvrent qu'il s'agit des plans d'une machine, mais ne savent pas encore quel est son usage, c’est Ellie qui leur donne la solution, non par intuition, mais parce qu’elle réalise un acte de foi qui consiste à poser sa fonction comme un a priori de travail dans le schéma duquel elle mise toutes ses facultés intellectuelles.

Pour ceux qui sont mu par un sentiment de foi religieuse seule la croyance en Dieu peut apporter la sérénité quant à la perception de la place de l’homme au sein de l’univers. Aussi font-ils du voyage dans l’hyperespace, de la rencontre avec d’autres civilisations et de la capacité même de la science à comprendre le réel – dont la mécanique quantique et la théorie des cordes ne seraient que le produit de la capacité d’intellection placées en l’homme par son créateur – des étapes inscrites dans le vaste plan de l’univers qui n’est autre que le produit de la volonté divine.

Or, le paradoxe du procès d’Ellie, c’est que ceux-là mêmes qui voulaient envoyer un représentant de l'humanité ayant foi en un Dieu transcendant dont l’existence est par nature invérifiable à la rencontre d’extraterrestres ne veulent pas croire en la réussite de l'opération sans preuve scientifique !

Le comité invoque le principe du rasoir d’Occam, dont le postulat énonce qu’entre deux hypothèses, la plus plausible est toujours la plus simple. Entre croire que l'astronome a réellement voyagé dans un « trou de vers » et un gigantesque canular, le choix se révèle logique. Toutefois, le principe d’Occam peut être retourné. Doit-on croire que le Dieu de Moïse s’est manifesté à lui dans le désert sous la forme d’un buisson ardent ou est-il plus rationnel de concevoir qu'après avoir erré de longs jours sous une chaleur torride, Moïse n’ait eut une hallucination et qu’il s’en soit ensuite habilement servi pour réaliser son projet ?

Selon Arthur C. Clarke, « toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie ». Construire une machine dont on ignore le fonctionnement ne relève-t-il pas d’un acte en une foi magique ? Pourtant, des scientifiques l’ont fait et des hommes de religion l’ont avalisé ! Au final, le procès ne tranche pas et pourtant la preuve existe, la caméra d’Ellie a enregistré plus de 24 heures de parasites... Pourquoi n’est-elle pas révélée au public ? Par peur de nuire aux religions ou parce que l’éveil de l’esprit à la rationalité emprunte un cheminement similaire à la croyance religieuse : un acte de foi dont seule la visée diffère ?

©Spock

Publié dans Science-fiction

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